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Mobilisation dans une entreprise de sécurité: Ou quand la guerre des syndicats plombe l'action
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Mobilisation dans une entreprise de sécurité: Ou quand la guerre des syndicats plombe l'action
La mobilisation de la CGT devant le siège de l’entreprise de sécurité a été le théâtre de rancœurs intersyndicales.
Ambiance tendue à Évry devant les locaux de B****** : la manifestation de la CGT est à peine commencée que des membres de la société s’emportent face aux représentants syndicaux. « Mais ils sont où les salariés ? s’insurge Karim Aberhouche, délégué CFTC. Sur la quarantaine de personnes qui sont là, il doit y avoir six personnes de B******. On parle d’intersyndicale mais je ne vois que la CGT, alors que nos employés sont en majorité CFTC. » Ce à quoi un interlocuteur rétorque : « La vérité c’est que vous ne faites pas votre travail, que vous défendez votre patron. » Les esprits s’échauffent, on en vient presque à l’affrontement physique.
La CGT est venue protester contre le non paiement d’une prime de participation, et pour demander la revalorisation de la mutuelle, et plus largement les conditions de travail au sein de l’entreprise. Renaud Poncet, salarié, élu au comité d’entreprise de B***** et syndiqué CFTC, est venu malgré tout rejoindre la manifestation : « j’ai dénoncé un système de corruption au sein du syndicat, notamment par M. Karim Aberhouche qui sous-traitait l’activité de l’entreprise en accord avec le patron. […] On ne sait même pas combien il y a d’employés au sein de l’entreprise : on estime qu’ils sont 400 et que le reste est employé -et sous-payé – en sous-traitance. Il y a une organisation de la précarité du travail. » La gestion de la société est souvent sujette à polémique : le PDG de B**** avait été placé en garde à vue en mars dernier, soupçonné de devoir plusieurs millions d’euros à l’Urssaf.
Pour Renaud Poncet, la très faible mobilisation est due au fait que « les employés ont peur. Ce sont souvent des personnes avec des cartes de séjour, qui craignent pour leur poste s’ils participent aux revendications. Pour l’instant, seuls les salariés protégés osent vraiment s’exprimer mais j’ai l’espoir que ça change. »
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Ambiance tendue à Évry devant les locaux de B****** : la manifestation de la CGT est à peine commencée que des membres de la société s’emportent face aux représentants syndicaux. « Mais ils sont où les salariés ? s’insurge Karim Aberhouche, délégué CFTC. Sur la quarantaine de personnes qui sont là, il doit y avoir six personnes de B******. On parle d’intersyndicale mais je ne vois que la CGT, alors que nos employés sont en majorité CFTC. » Ce à quoi un interlocuteur rétorque : « La vérité c’est que vous ne faites pas votre travail, que vous défendez votre patron. » Les esprits s’échauffent, on en vient presque à l’affrontement physique.
La CGT est venue protester contre le non paiement d’une prime de participation, et pour demander la revalorisation de la mutuelle, et plus largement les conditions de travail au sein de l’entreprise. Renaud Poncet, salarié, élu au comité d’entreprise de B***** et syndiqué CFTC, est venu malgré tout rejoindre la manifestation : « j’ai dénoncé un système de corruption au sein du syndicat, notamment par M. Karim Aberhouche qui sous-traitait l’activité de l’entreprise en accord avec le patron. […] On ne sait même pas combien il y a d’employés au sein de l’entreprise : on estime qu’ils sont 400 et que le reste est employé -et sous-payé – en sous-traitance. Il y a une organisation de la précarité du travail. » La gestion de la société est souvent sujette à polémique : le PDG de B**** avait été placé en garde à vue en mars dernier, soupçonné de devoir plusieurs millions d’euros à l’Urssaf.
Pour Renaud Poncet, la très faible mobilisation est due au fait que « les employés ont peur. Ce sont souvent des personnes avec des cartes de séjour, qui craignent pour leur poste s’ils participent aux revendications. Pour l’instant, seuls les salariés protégés osent vraiment s’exprimer mais j’ai l’espoir que ça change. »
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